Qu’est-ce qu’un protocole EDI ?

La transformation numérique des entreprises accroît les flux de données numériques internes et les échanges de données interentreprises. Pour cela, les solutions EDI recourent à des protocoles d’échange de données. Mais qu’est-ce qu’un protocole d’échange de données informatisé (EDI) ?

Dans cet article, découvrez :

  • Le fonctionnement d’un protocole d’échange de données informatisé ;
  • Les principaux protocoles EDI ;
  • Les cas d’usages qui les différencient.

Que veut dire EDI ?

L’Échange de données informatisé ou Electronic data interchange correspond à un échange informatisé de documents entre une entreprise et ses partenaires commerciaux.

Toutes les solutions EDI et les solutions d’intégration de données, telles les EAI et ETL, utilisent des protocoles d’échange de données qui régissent les modes et règles de transmission des informations.

A quoi servent ces protocoles ?

Ces protocoles permettent :

  • De fluidifier et de fiabiliser les échanges ;
  • Qu’aucune donnée ne soit altérée par des pertes d’octets ;
  • Que le fichier numérique reçu soit l’exacte image du fichier envoyé.

Protocole d’échange de données informatisé (EDI) : définition

Pour que deux systèmes, un émetteur (client) et un récepteur (serveur), puissent travailler ensemble en échangeant des messages, il est nécessaire :

  1. Qu’une communication physique puisse être établie entre les deux systèmes par différents moyens : réseau local, VPN, réseau VAN, Intranet, Internet, etc.
  2. Que les données échangées soient dans un format lisible et interprétable par le client et le serveur : texte, CSV, XML, EDIFACT, format propriétaire, etc.
  3. Que les données envoyées soient reçues sans perte d’octets, sans erreur, sans duplication et dans l’ordre dans lequel elles ont été envoyées.

Un protocole d’échange de données (EDI) permet de satisfaire ce dernier point. Il dicte les règles de communication entre les deux systèmes, client et serveur et contient une spécification des différentes règles et procédures à suivre pour émettre et recevoir les données et les codes de langage permettant de communiquer.

Comment fonctionne un protocole d’échange de données (EDI) ?

La méthode pour garantir un bon transfert de données entre un émetteur et un récepteur est de retourner un accusé de réception et de renouveller l’envoi des données si cet accusé n’arrive pas dans le délai imparti pour accuser réception.

Un protocole d’échange de données traite tous les types de données quel que soit le format des messages échangés. Le protocole est un ensemble de règles formelles qui régissent :

  • Le séquençage des flux d’octets ;
  • La temporisation entre les émissions et les réceptions ;
  • Le contrôle des erreurs à travers le réseau.

Comment ça marche ?

Les données sont transmises par paquets entre l’émetteur et le récepteur. Le rôle du protocole est :

  • De garantir que tous les paquets de données arrivent à leur destinataire ;
  • De garantir la lisibilité et l’interprétabilité du fichier ou du message reçu à la fin de la transmission par l’application métier destinatrice.

Pour cela, le protocole ajoute aux différents paquets transmis des informations complémentaires tels que des numéros de séquences et des éléments de contrôles. Ces informations permettent au système récepteur de vérifier la qualité des données reçues et de les replacer dans l’ordre pour reconstituer le message reçu. Il retourne un accusé de réception ou un code d’erreur défini par le protocole pour signifier « ok » ou « défaillance de transmission ».

De plus, pour sécuriser les transmissions et les protéger de fuites de données accidentelles ou volontaires, de nombreux protocoles ajoutent des mesures de sécurité telles des procédures d’authentification et de cryptage.

Pour résumer les protocoles d’échanges de données permettent :

  • D’ouvrir une session de communication et de la maintenir ouverte ;
  • De contrôler que les données envoyées soient bien reçues ;
  • De gérer les erreurs de transmission et répéter l’envoi jusqu’à réception des données ;
  • De mettre en place des mesures pour sécuriser les transferts de données contre les pertes de données et les actes malveillants : authentification des parties, chiffrement des données.

Quels sont les protocoles utilisés dans l’EDI ?

Choisir le bon protocole d’échange de données (EDI) nécessite de prendre en compte les environnements techniques et métiers. Citons les principaux protocoles et méthodes utilisées dans l’EDI et les solutions d’intégration de données.

FTP

FTP, File Transfer Protocol, est le protocole d’échange de fichiers natif sur les réseaux TCP/IP. Facile à utiliser, il est aujourd’hui déconseillé en raison de ses faiblesses en termes de sécurité. Il reste cependant utilisé en interne pour des transferts manuel de fichiers du fait d’être un standard TCP/IP et facile d’usage.

FTP/S

File Transfer Protocol Secure est une version de FTP. FTP/S prend en charge les chiffrements TLS (Transport Layer Security) et SSL (Secure Sockets Layer). Ce qui permet de sécuriser les transferts FTP.

SFTP

Secure File Transfer Protocol utilise FTP et SSH, Secure Shell. SSH va permettre d’établir un tunnel sécurisé de connexion entre le client et le serveur dans lequel les flux FTP passeront. SFTP est recommandé pour remplacer les FTP pour les échanges de fichiers et de messages EDI.

HTTP et HTTP/S

HyperText Transfer Protocol est utilisé essentiellement pour l’envoi et la réception de pages internet. HHP/S prend en charge SSL/TLS pour sécuriser et chiffrer les transactions sur Internet.

AS2 et AS4

AS pour Applicability Statement, AS2 et AS4 sont deux protocoles utilisés pour les échanges de données sur l’internet public.

Ils sont utilisés pour les transactions EDI. Leur avantage est de permettre d’établir une connexion rapide et fiable sans passer par des réseaux VAN trop souvent coûteux à utiliser.

Mais AS2 exige la mise en place de procédures de sécurité de part et d’autre pour isoler les accès AS2 : authentification, pare feu, DMZ, etc. Son fonctionnement impose une connexion permanente du destinataire des messages EDI, contrairement à AS4 qui fonctionne en push/pull.

AS4 est une évolution d’AS2 développée sur la base de Web Services pour les services de messagerie ebXML. AS4 dispose de capacité de notifications et de sécurité, WS-Security, absents sur AS2.

OFTP, OFTP2

L’Odette File Transfer Protocol version 2.0 est la dernière version de l’OFTP.

Odette, Organisation for Data Exchange by Tele Transmission in Europe, est à l’origine du protocole OFTP. En France, Odette est représentée par Galia, Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’industrie automobile. OFTP2 permet les transactions EDI sur l’internet public en proposant le chiffrement, la compression des données et la prise en charge de fichiers volumineux.

Les API

Les API, Application Programming Interface, sont des interfaces de programmation qui permettent de connecter :

  • des applications ;
  • des logiciels ;
  • des programmes ;
  • des sources de données.

Les API permettent ainsi des interactions et des échanges de données.

L’avantage des API est le temps réel. Elles permettent de synchroniser des données, d’interroger des bases de données et de retourner des statuts.

Nous pouvons distinguer deux principales catégories d’API :

  • Les API publiques : mises à disposition de tous par une organisation, une administration ou une entreprise qui souhaite partager des applications et des données avec des tiers. Ces API demandent une authentification avec une clef préalablement communiquée. L’Open Banking, Système Bancaire Ouvert, apparu avec la DSP2 de 2013 repose sur des API publiques qui permettent aux banques de partager leurs données clients avec d’autres acteurs du système financier. Ce qui permet, par exemple, aux entreprises et aux particuliers de consulter l’ensemble de leurs comptes bancaires sur une même page WEB.
  • Les API partenaires qui sont uniquement réservées et utilisées par des tiers autorisés. Exemples : une entreprise partage ses données client avec son prestataire marketing, le site e-commerce d’une entreprise partage son stock disponible avec Amazon.

Aujourd’hui, les cas d’usage des API sont nombreux :

  • Comme sur les sites marchands, elles exécutent les interrogations de stocks disponibles, la validation des codes promo et les demandes d’autorisation lors de paiement en ligne ;
  • Les Web Services proposés par les applications internet et mobiles sont basés sur des API ;
  • Les API sont aussi utilisés par les solutions d’intégration de données EAI, ESB, ETL : interrogation des données de références, partage et mises à jour de données en temps réel.

Expert de l’échange de flux de données depuis plus de 30 ans, Tenor vous accompagne dans vos projets de gestion de données, d’EDI et de facturation électronique.

Tenor est à votre écoute. Remplissez notre formulaire de contact et échangez avec nos experts sur vos besoins.

Dématérialisation des factures et EDI en mode SaaS

Sur le marché des logiciels pour les entreprises, depuis la crise sanitaire de 2020, le Saas est devenu le premier mode d’usage du logiciel. Selon le rapport annuel publié par Numeum et Ernst & Young, déjà plus de 75% des entreprises qui ont adopté la dématérialisation des factures utilisent des solutions SaaS.

L’avenir des entreprises est donc numérique. De ce fait, pour assurer leur transformation numérique, l’infrastructure est au centre de leurs préoccupations.

Par conséquent, un certain nombre de questions peuvent se poser. Faut-il dans ce cas :

  • S’abonner à des services Cloud ? 
  • Disposer de sa propre infrastructure et de ses propres logiciels ?
  • Opter pour des solutions hybrides ? 

En définitive, les critères à prendre en compte pour choisir sont divers. On retrouve, entre autres, les ressources internes, la maîtrise des coûts et la facilité de déploiement. Mais aussi, la sécurité des données ainsi que le niveau de personnalisation, l’évolutivité et la flexibilité à l’activité de l’entreprise.

Dans cet article, découvrons pourquoi le choix d’une solution SaaS s’impose, en fin de compte, pour les échanges commerciaux interentreprises, l’EDI et la dématérialisation des factures ?

Qu’est-ce qu’une solution en mode SaaS ?

femme travaillant sur ordinateur sur un logiciel en mode SaaS pour l'EDI et la facture dématérialisée

Définition SaaS ou « Software as a Service »

Le mode SaaS ou « Software as a Service » permet aux entreprises de s’abonner à un logiciel à distance au lieu de l’acheter et de l’installer sur leur propre matériel.

Le fonctionnement

Le logiciel et les données sont hébergés dans des datacenters. En premier lieu, les utilisateurs doivent disposer d’une connexion internet pour se connecter. Concernant la tarification, celle-ci peut se faire sous forme d’un abonnement mensuel ou annuel et peut dépendre de plusieurs métriques comme :

  • Le nombre d’utilisateurs,
  • Le temps de connexion,
  • Le nombre de documents créés. Exemple : le nombre de factures émises pour un logiciel de facture, le nombre de messages EDI pour une solution EDI, le nombre d’ordres de transport pour un TMS ou bien le nombre de déclarations douanières pour des logiciels de douanes, etc.

Les mises à jour du logiciel, de même que la maintenance du logiciel sont effectuées par le prestataire. L’abonnement au service SaaS inclus leurs coûts.

SLA et RGDP

Il faut souligner qu’en s’engageant avec un prestataire SaaS, l’entreprise doit préalablement vérifier deux points essentiels : le niveau de SLA et les engagements de l’hébergeur SaaS au titre du RGPD.

Le niveau SLA

Le SLA ou « Service Level Agreement » est l’accord entre le prestataire SaaS et l’entreprise qui définit expressément le niveau de service que l’entreprise attend du fournisseur.

Il comprend les paramètres de mesure et les pénalités si le niveau de service n’est pas atteint. Plus précisément, on retrouve :

  • Les temps de disponibilité du service,
  • Les taux de défaut de connexion,
  • Les temps de réponse et de résolution des tickets de maintenance,
  • La sécurité : mises à jour des correctifs, tentatives de violations de sécurité, etc.

Généralement, les prestataires de services SaaS publient sur un portail des statistiques dans le but de permettre aux clients de vérifier le SLA.

Les engagements RGPD

En choisissant une solution SaaS, les données de l’entreprise sont hébergées par le prestataire de service. Il convient dès lors à l’entreprise de veiller à ce que les conditions du RGDP soient respectées, notamment lorsqu’il s’agit de données à caractère personnel :

  • L’hébergement des données et des sauvegardes doit se faire en Europe,
  • Le prestataire d’information doit s’engager sur la protection des données,
  • La hotline doit être localisée en Europe.

Pour aller plus loin, le CNIL publie des recommandations destinées aux entreprises qui recourent à des services cloud.

Les logiciels SaaS contribuent à réduire l’empreinte carbone numérique des entreprises

Alors que le numérique est à l’origine de 3,7 % des émissions de gaz à effet de serre (selon le rapport de la Mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique), les solutions et logiciels en mode SaaS permettent aux entreprises de mener leur transformation numérique en maitrisant leur empreinte carbone. Pourquoi ? 

Mutualisation des serveurs et optimisation de l’utilisation

Avant tout, pour :

  • Répondre à des pointes d’activité,
  • Disposer d’une redondance pour assurer la continuité de l’activité. Les entreprises surdimensionnent leurs infrastructures. La conséquence est que le taux d’utilisation des serveurs possédés en propre par les entreprises est de 18% alors que pour les serveurs mutualisés il est de 65%. Les services SaaS permettent, de toute évidence, moins d’investissement matériel et une optimisation des taux d’utilisation.


Alimentation électrique par des énergies renouvelables

Les exploitants de datacenters, contrairement aux entreprises, peuvent facilement négocier auprès des fournisseurs d’électricité pour se fournir exclusivement en électricité produite à partir d’énergies renouvelables.

En conséquence, cela permet de réduire l’empreinte carbone de leurs datacenters. Les GAFA (regroupant Google, Apple, Facebook et Amazon) disposent de leurs propres sources d’électricité produite soit par l’éolien soit par le solaire. De nombreuses solutions sont d’ailleurs déjà déployées pour recycler la chaleur produite par les datacenters : chauffage urbain, centre aquatique à Val d’Europe, Etc

Favorisation du « flex office » et du télétravail

En étant accessibles de n’importe où et à tout moment, les logiciels en mode SaaS facilitent le passage au « flex office » dans les entreprises. Le « flex office » consiste à ne pas attribuer de poste de travail fixe à un collaborateur. L’occupation des bureaux est de ce fait optimisée et les dépenses d’éclairage, de climatisation et de chauffage, réduites.

En favorisant le travail à domicile, les déplacements domicile-trajet sont réduits de 65% et les distances parcourues de 35% selon les études de l’ADEME sur l’impact environnemental du télétravail.

Réduction de l’usage du papier

Et enfin les solutions logicielles SaaS étant toujours accessibles, en réunion, en déplacement ou en télétravail pour consulter, partager un reporting, un état comptable ou un rapport, rendent les impressions inutiles. Il n’est donc plus utile d’imprimer, une simple connexion réseau suffit pour accéder à un document ou partager des notes.

La dématérialisation en mode SaaS s’impose aux entreprises

L’EDI est la dématérialisation des tâches administratives des échanges commerciaux, de la commande à la facture. Les Systèmes d’Information clients et fournisseurs échangent directement par des messages électroniques normés.

La dématérialisation des factures englobe leur transmission et leur réception par voie électronique. On parle alors de factures émises.

L’entreprise doit toujours être en mesure de prendre une nouvelle commande, de livrer et de facturer dans des délais courts et à des coûts de gestion connus et maitrisés. De plus, l’entreprise doit être en conformité avec les réglementations.

En conclusion, toute facture :

  • doit être justifiée avec une piste audit fiable qui permet de remonter à la livraison et à la commande,
  • doit être conforme aux règles commerciales et fiscales,
  • devra être électronique à compter de janvier 2026.

5 raisons de choisir une solution SaaS pour l’EDI et la dématérialisation des factures

Déploiement rapide

Les solutions SaaS ne nécessitent aucune installation matérielle et logicielle dans l’entreprise et sont immédiatement disponibles pour :

  • Mettre en place les tables de mapping entre l’ERP et le traducteur EDI,
  • Effectuer les tests de connexions avec les partenaires EDI.

Maîtrise des coûts

En souscrivant un contrat SaaS l’entreprise a connaissance du coût annuel de la solution, de l’évolution des tarifs selon le volume des messages EDI et des factures transmises et reçues.

Évolutivité et Agilité

Les solutions SaaS permettent donc :

  • Une adaptation aux besoins réels de l’entreprise : nombre d’utilisateurs actifs, volumes de données, nombre de transactions,
  • Une accessibilité de n’importe où avec une connexion internet permettant de télétravailler.

Sécurité

Les moyens mis en œuvre pour la sécurité des datacenters sont, par ailleurs, beaucoup plus importants que ceux qu’une entreprise peut seule se permettre. C’est le cas de la sauvegarde des données, la redondance des infrastructures, la protection contre les tentatives de piratages, de violations de données ainsi que le contrôle des accès, etc.

Conformité réglementaire

Les législations et réglementations en matière commerciales et fiscales évoluent chaque année. Les éditeurs de logiciels SaaS et leurs prestataires ont nécessité de mettre à niveau les logiciels en conformité avec la loi.

Tenor accompagne ses clients dans la mise en œuvre de solutions EDI en mode SaaS et en mode Web EDI mais aussi sur des projets de factures électroniques et de EAI. Contactez nos services +33 4 81 91 79 99

Qu’est-ce que le RGS, Référentiel Général de Sécurité

Le Référentiel Général de Sécurité, RGS, encadre la sécurité dans l’administration électronique, ou e-administration. L’application de ses règles permet aux particuliers ainsi qu’aux entreprises d’échanger électroniquement en toute confiance et en sécurité avec les services en ligne des administrations (grâce à des process mis en place en interne ou grâce à un partenaire EDI)

Dans cet article découvrons ses objectifs, ses différents niveaux de sécurité et ses implications dans la mise en œuvre des échanges électroniques sécurisés entre usagers et administrations.

Quelle définition pour le Référentiel Général de Sécurité

Il s’agit d’un guide de règles et de bonnes pratiques pour la sécurité des systèmes d’information.

Selon l’ANSII, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, organisme rédacteur du RGS : « Le référentiel général de sécurité (RGS) est le cadre règlementaire permettant d’instaurer la confiance dans les échanges au sein de l’administration et avec les citoyens. »

Ce référentiel est maintenu à jour par l’ANSII. Sa première version, publiée en 2010, fut considérée utile mais complexe à comprendre et à mettre en œuvre. Elle a été remplacée par la version V2 publiée en juillet 2014, plus accessible. Cette deuxième version est, entre autres, venue compléter un chapitre sur la qualification des prestataires d’audit de la sécurité des systèmes d’information.

Les objectifs du RGS 

Son principal objectif est d’établir la confiance envers la e-administration pour permettre son déploiement.

La mission principale du RGS est alors d’écrire les règles de sécurité et les bonnes pratiques auxquelles les systèmes d’information des administrations publiques doivent se conformer pour :

  1. Garantir la sécurité des informations échangées.
  2. Veiller au respect de la confidentialité et à l’intégrité des données des utilisateurs.
  3. Authentifier l’identité des utilisateurs.
  4. Tracer les connexions et les échanges électroniques des usagers.
  5. Assurer la disponibilité et l’intégrité des systèmes d’information.

Qui est concerné par le Référentiel Général de Sécurité ?

Le RGS s’adresse :

  • aux administrations et à leurs prestataires informatiques.
  • aux systèmes d’informations utilisés par les administrations dans leurs échanges électroniques entre elles et dans leurs relations avec les usagers, les particuliers et les entreprises.
  • aux activités liées au déploiement de la e-administration comme l’ANTS, Agence Nationale des Titres Sécurisés.
  • à tous les prestataires de services auxquels les administrations font appel pour mettre en œuvre leurs systèmes d’information et services destinés aux usagers.

Plus généralement, le RGS s’adresse à tout organisme public ou privé cherchant à organiser la gestion de la sécurité de ses systèmes d’information et de ses échanges électroniques. Le RGS est alors un guide de bonnes pratiques.

Comment s’applique le RGS ?

Les homologations RGS

L’obligation de l’homologation RGS s’impose à toutes les administrations qui échangent électroniquement avec leur public ou avec des services de l’Etat, décret n°2010-112 du 2 février 2010.

L’objectif est de disposer d’une vision globale permettant d’identifier des menaces, analyser les risques et définir un plan d’action.

Les certificats pour s’authentifier et signer

Le RGS propose trois niveaux de certificats électroniques : élémentaire RGS*, standard RGS** et renforcé RGS***. Ces derniers s’appuient sur quatre piliers de la sécurité informatique : l’authentification, la signature électronique, la confidentialité et l’horodatage.

Niveau élémentaire : RGS*

Ce premier niveau d’authentification est décerné sur dossier. Après validation du dossier, le certificat RGS* permet à l’utilisateur de s’authentifier sur les plateformes publiques, d’horodater et de signer des documents.

Ce certificat permet d’envoyer des documents dans une enveloppe électronique inviolable qui certifie l’authenticité de l’expéditeur. Il est une application téléchargée sur les terminaux de l’utilisateur mais peut également être livré sur une clé usb cryptographique.

Niveau standard : RGS**

Le certificat RGS** est exclusivement décerné sur clé usb cryptographique remise en mains propres. Il permet d’horodater, de signer et permet l’accès à des portails spécifiques qui sont :

  • Le portail des marchés publics pour les entreprises privées.
  • Le portail des cartes grises et des permis de conduire pour les polices municipales.

Ce certificat est lié à une personne physique.

Niveau renforcé : RGS***

Tous les documents permettant d’établir le dossier de demande du certificat RGS*** doivent être signés à la main puis envoyés par voie postale. Ils font l’objet d’une vérification rigoureuse avant l’attribution du certificat.

La clé USB qui contient la signature électronique est strictement personnelle. Elle doit uniquement être utilisée sur l’ordinateur de son propriétaire.

Il est admis que les niveaux RGS** et RGS*** correspondent respectivement aux signatures avancée et qualifiée définies par le Règlement eIDAS.

Règlement eIDAS et RGS

L’équivalent du RGS au niveau européen est la réglementation eIDAS, Electronic Identification Authentification and trust Services, qui s’applique depuis juillet 2014.

Les administrations françaises acceptent des moyens d’authentification et de signature non conformes au RGS s’ils répondent aux spécifications du règlement eIDAS.

De fait, une double certification RGS et eIDAS est fortement recommandée. Cependant des travaux sont en cours pour une version V3 du RGS permettant de simplifier la compatibilité des règles RGS avec les règles eIDAS.

Expert des échanges de flux de données depuis plus de 30 ans, Tenor vous accompagne dans vos projets d’EDI, d’EAI et de facturation électronique. Contactez nos experts et voyons comment nous pouvons vous aider à performer davantage.

Amazon Vendor Central : EDI ou API ?

Lorsque vous voulez vendre ou que vous êtes déjà fournisseur d’Amazon, la question de l’intégration doit être prise en compte. Avec Amazon Vendor Central, mieux vaut-il utiliser de l’EDI ou une API ? L’intégration est une étape importante pour le développement de vos ventes sur Amazon. Dans cette optique, Amazon met en place des incitations et des récompenses aux vendeurs qui adhérent à ses normes d’intégration.

Auparavant, seul l’EDI permettait de s’intégrer à Amazon Vendor Central. Depuis 2020 Amazon déploie sa nouvelle API, SP-API ou Selling Partner API. Les fournisseurs d’Amazon peuvent donc choisir soit une intégration par EDI soit une intégration avec l’API d’Amazon.

Dans cet article, vous découvrirez la nouvelle API Amazon, ses avantages et ses limites en comparaison avec une intégration  par EDI.

A quoi sert l’API Amazon Vendor Central ?

SP-API est une API REST développée par Amazon. Cette API remplace l’API-MWS, Marketplace WebService, qui était uniquement destinée aux vendeurs d’Amazon pour accéder à Amazon Seller Central.

Amazon Vendor Central est l’interface Web utilisée par les fournisseurs d’Amazon pour vendre des produits « vendus et expédiés par Amazon ».

Amazon Seller Central est l’interface Web utilisée par les vendeurs qui vendent directement leurs produits sur la Marketplace Amazon.

La nouvelle API Amazon est une suite de fonctionnalités et de méthodes permettant de d’échanger des données entre votre Système d’Information ou votre CMS – Content Management System – et Amazon. Elle s’adresse à tous les vendeurs sur Amazon, Amazon Seller et Amazon Vendor Central.

Comment fonctionne l’API Amazon Vendor Central ?

L’API est un protocole Web qui permet à différents systèmes de se connecter et d’échanger des données via Internet.

SP-API est une évolution de l’API-MWS. Elle apporte :

  • Une technologie moderne de conception REST, développée sur JSON,
  • Une meilleure gestion de l’authentification et des autorisations,
  • Une version sandbox ou « bac de sable » pour effectuer des tests.

SP-API reprend l’ensemble des fonctions métier de l’API-MWS et inclut de nouvelles API qui proposent des fonctionnalités jusqu’alors prises en charge par l’intégration EDI Amazon.

L’objectif du déploiement de l’API 2.0, SP-API et la migration de l’API-MWS vers la nouvelle API est d’augmenter l’automatisation des échanges de données, de remplacer les process manuels, et enfin d’accéder à une connaissance des parcours clients, des intentions d’achats, et de mieux suivre les dépenses publicitaires.

Les limites de l’API Amazon Vendor Central

Si Amazon propose aujourd’hui SP-API pour permettre à ses fournisseurs d’automatiser plus facilement leur intégration, l’API Amazon présente encore des limites de de deux types :

  • Des limites fonctionnelles :
    • L’API ne remplace pas l’EDI. Plusieurs fonctionnalités sont encore absentes telles que : la mise à jour des articles indisponibles, la facturation…
  • Des limites liées à la nature des API :
    • Le niveau de sécurité : les API restent plus ouvertes à des attaques qu’un EDI VAN,
    • L’absence de normes, ce qui peut entraîner des difficultés et des coûts supplémentaires pour la mise en œuvre et le maintien.

L’alternative à l’API Amazon Vendor Central

De fait, l’EDI est encore la meilleure alternative à l’API Amazon Central Vendor.

Avantage de l’EDI pour vendre sur Amazon par rapport à l’API

Le premier avantage de l’EDI est qu’il peut fonctionner en parallèle avec l’API.

Pour le vendeur sur Amazon Vendor Central les bénéfices sont importants :

  • Il peut utiliser l’EDI pour toutes les opérations qui relèvent des commandes, des livraisons et des paiements. Ces opérations devant être effectuées en toute sécurité et fiabilité, l’EDI est encore à ce jour le moyen le plus fiable et sécurisé pour ces opérations :
    • Messages normés (EDIFACT),
    • Réseaux sécurisés : EDI VAN, AS2,
    • Traitements par lots,
    • Scalabilité maitrisée.
  • Il peut utiliser l’API pour toutes les actions qui exigent une vérification de statut (statuts de commande, de livraison, de paiement…).

Parlez-nous de votre projet et voyons comment nous pouvons vous aider

Intégration EDI pour Amazon Vendor

Compte tenu des exigences qu’impose Amazon à ses vendeurs et fournisseurs il est primordial de bien anticiper son intégration EDI avec Amazon.

Pourquoi mettre en place de l’EDI pour vendre sur Amazon

L’intégration EDI va permettre de transmettre les messages suivants :

  • Bon de commande,
  • Accusé de réception du bon de commande,
  • Demande d’avis d’acheminement (ARN),
  • Préavis d’expédition (ASN),
  • Facture d’achat,
  • Mise à jour de l’inventaire des coûts.

Néanmoins certains éléments ne peuvent pas actuellement être transmises au vendeur Amazon :

Création de produit :

  • Liste des produits, images et descriptions,
  • Négociations de changement de prix.

Comment mettre en place de l’EDI ?

Bien qu’Amazon mette à disposition de ses fournisseur une documentation technique complète et son support EDI, faire appel à un partenaire EDI expert tel que Tenor Data Solutions permet de gagner du temps, de disposer d’une infrastructure EDI existante, d’éviter des erreurs et de mener l’ensemble des tests nécessaires.

Pour aller plus loin :  EDI avec AMAZON, comment faire ?

Connexion EDI et CMS (Prestashop, Magento, WooCommerce…)

Très souvent un vendeur ou un fournisseur Amazon dispose déjà de sa propre boutique en ligne. Prestashop, Magento ou WooCommerce proposent des modules qui permettent de s’intégrer à Amazon. Ces modules permettent de pousser ses articles sur Amazon et d’importer les commandes sur son site e-commerce.

De fait l’intégration EDI sera réalisée entre votre ERP et le CMS, Content Management System, de votre boutique en ligne.

API vs EDI sur Amazon Vendor Central : comment choisir ?

Le choix se portera sur la solution qui fonctionnera le mieux avec votre système et vous permettra d’atteindre vos objectifs en termes d’intégration avec votre ERP.

L’EDI est la méthode d’intégration la plus transparente à mettre en œuvre. Les messages EDI reposent sur des standards connus de tous. Si vous ne possédez pas encore d’une solution EDI ou d’un ERP communiquant, il suffira de générer les fichiers pivot d’export et d’import nécessaires pour échanger avec la plateforme EDI qui communique avec Amazon ou avec votre CMS.

Néanmoins il semblerait qu’Amazon souhaite faire évoluer sa nouvelle API, Seller Partner API, au même niveau fonctionnel que l’intégration EDI. Ce qui fait que les vendeurs et fournisseurs s’intégrant directement à Amazon par API ou EDI seraient alors contraints à migrer vers SP-API.

Des solutions hybrides peuvent protéger les vendeurs des évolutions de la politique d’Amazon qui tend à uniformiser les méthodes d’intégration de Vendor Central et de Seller Central. Cela peut être :

  • un CMS tiers, PrestaShop par exemple, connecté par EDI à l’ERP
  • un module d’intégration du CMS à Amazon

Expert des échanges de flux de données depuis plus de 30 ans, Tenor vous accompagne dans vos projets d’EDI, d’EAI et de facturation électronique. Contactez nos experts et voyons comment nous pouvons vous aider à performer davantage.

Qu’est-ce qu’un partenaire EDI ?

Pour savoir ce qu’est un partenaire EDI, rappelons tout d’abord ce qu’est un EDI.

Un EDI, Échange de données informatisé se définit ainsi :

  • Un échange ordinateur à ordinateur de documents commerciaux. Ces documents sont par exemple des factures, des bons de commande, des contrats ou tout autre type de document commercial.
  • L’échange se fait dans un format électronique standard ;
  • Entre des partenaires commerciaux (par exemple, une entreprise et ses fournisseurs).

Ce format d’envoi présente de nombreux avantages. Il est d’ailleurs de plus en plus utilisé par les services de l’administration fiscale et un nombre croissant d’entreprises l’utilisent pour leur facturation. Grâce à cet échange informatisé, tout le cycle de la facturation, dès son édition jusqu’à son traitement, est totalement dématérialisé. Le format papier disparaît et aucune intervention manuelle n’est nécessaire. Les documents sont directement échangés d’un ordinateur à l’autre.  

Le partenaire EDI : définition

Un partenaire EDI (Echange de Données Informatisé) est une entreprise qui fournit ses services aux organisations souhaitant dématérialiser leurs échanges de données. Un cabinet d’experts-comptables, par exemple, pourrait faire appel à un prestataire offrant une solution EDI. Les experts-comptables l’utilisent d’ailleurs fréquemment pour l’envoi des déclarations de TVA, de CFE, de CVAE, d’IS et de liasses fiscales. Le partenaire EDI possède une expertise métier garantissant une utilisation efficace de l’EDI. Il sera notamment garant du respect des normes EDI et des réglementations commerciales et fiscales régissant l’échange de données informatisé.

Dans cet article, découvrons les rôles des partenaires EDI, les solutions EDI proposées ainsi que les 5 raisons d’être accompagné par un partenaire EDI pour échanger en toute sécurité et fiabilité avec ses partenaires commerciaux et les administrations.

Le partenaire EDI : un acteur clé pour faire de l’EDI

Le partenaire EDI possède les compétences techniques, informatiques et métiers qu’exige l’EDI. C’est-à-dire qu’il est expert pour échanger des informations via messages EDI. Cela signifie également qu’il a la capacité de comprendre et d’analyser les besoins métiers des entreprises pour intégrer l’EDI à leur système d’information. Il sera en mesure de permettre aux applications métiers, ERP, Comptabilité, Gestion de Production, TMS, WMS, etc. d’automatiser leurs échanges de données avec des applications tierces.

Les rôles du partenaire EDI

Le partenaire EDI est mandaté par l’entreprise pour effectuer les transmissions de messages EDI. Il gère tout le processus d’envoi et de réception de ces données électroniques. Il va convertir et adapter les données pour une gestion facilitée des transactions EDI de l’entreprise. Il sera notamment en charge :

·        De mettre en œuvre les cahiers des charges EDI,

·        De la dématérialisation des informations,

·        De la conformité syntaxique des messages EDI,

·        De la transmission des messages EDI,

·        De la réception des messages EDI,

·        De la traduction des messages EDI réceptionnés,

·        De la mise en œuvre des procédures de suivi des messages envoyés,

·        D’informer l‘émetteur des rejets.

Les obligations d’un partenaire EDI

La mise en œuvre des échanges au format EDI est strictement encadrée par la loi. Le partenaire EDI est soumis à plusieurs obligations portant sur la protection des données.

Confidentialité des données

Les données que le partenaire EDI transmet sont des données sensibles. Il s’agit principalement de données commerciales et financières, mais également fiscales et sociales lors d’envoi de déclarations aux administrations. Le partenaire EDI s’engage à respecter la confidentialité des informations qu’il traite.

Conservation des données

Le partenaire EDI est amené à conserver des données de ses mandants, le temps nécessaire à leur transmission et à leur réception définitive. Il ne doit pas conserver les données au-delà de la durée nécessaire pour la bonne transmission du message EDI.

Sous-traitance

Lorsque le partenaire EDI recourt à un contrat de sous-traitance, il est tenu d’en informer ses mandants.

Qui peut être partenaire EDI ?

·        Il peut s’agir d’un prestataire EDI qui propose directement à l’entreprise les services de sa plateforme EDI via différentes solutions EDI qui vont lui permettre d’échanger avec ses partenaires commerciaux.

·        Cela peut être un intermédiaire, tel un Expert-Comptable ou un organisme de gestion agréé, qui fera alors appel à la sous-traitance d’un prestataire EDI.

·        Enfin, il peut s’agir de l’entreprise elle-même lorsqu’elle prend directement en charge via son Service Informatique la mise en œuvre du cahier des charges EDI de ses partenaires commerciaux et des administrations. Elle peut alors décider de sous-traiter à un fournisseur EDI la transmission des messages EDI. 

Quelles solutions EDI proposées par les partenaires EDI ?

Les partenaires EDI proposent différentes solutions EDI permettant de couvrir toutes les typologies de l’échange de données. Cela va d’un simple usage occasionnel pour envoyer des déclarations fiscales et sociales auprès des administrations comme la DGFiP, jusqu’à une intégration de l’EDI dans un ERP.

La diversité des solutions EDI proposées, permet à toutes les entreprises de trouver un accès EDI adapté à leurs besoins et à leur budget.

Le partenaire EDI préconisera la solution EDI la plus adaptée à chaque situation. Il prendra en compte différents paramètres :

·       Le nombre de partenaires commerciaux à connecter,

·       La volumétrie (nombre de messages envoyés et réceptionnés),

·       Le niveau d’intégration souhaité avec le Système d’Information de l’entreprise,

·       Les compétences informatiques internes.

Voici un aperçu des différentes solutions EDI possibles : 

EDI On Premise

Avec un EDI On Premise, l’entreprise dispose de sa propre plateforme EDI, installée sur son site. C’est donc une solution internalisée dans le Service Informatique du client. Le partenaire EDI intervient uniquement lors de l’installation et de la mise en production de l’EDI. L’entreprise peut également choisir de sous-traiter l’exploitation de sa plateforme EDI à un partenaire EDI. Cette solution est particulièrement adaptée pour les gros volumes d’échanges ou lorsque l’EDI est stratégique pour l’entreprise. Dans les deux cas, ne négligez pas l’importance des tests de plateforme EDI.

EDI SaaS

Avec l’EDI en mode SaaS, l’EDI est un service auquel l’entreprise souscrit. En s’appuyant sur des outils mutualisés et semi-standardisés, il devient alors possible de mettre en œuvre un projet EDI à moindre coût. Les coûts sont directement liés aux volumes des transactions. Les avantages de l’EDI SaaS sont l’absence d’investissement informatique, puisque seuls des frais de mise en œuvre et de formation sont nécessaires. L’EDI SaaS permet aussi une adaptation des ressources nécessaires aux besoins de l’entreprise. C’est la solution idéale pour débuter en EDI et monter progressivement en puissance. 

WEBEDI

Le WEBEDI est un service EDI proposé via un portail Internet. Un WEBEDI permet de créer des messages EDI en ligne et aussi de recevoir des messages dans une « boite de réception ». Cette solution permet à toutes les entreprises de disposer d’un accès EDI avec une simple connexion internet. 

Comment bien choisir une solution EDI ? 

5 raisons de faire appel à un partenaire pour son EDI

Utilisé dans le cadre des échanges commerciaux et des opérations de sous-traitance, l’EDI permet de connecter des systèmes d’information entre eux et de les coordonner pour qu’ils puissent travailler ensemble de manière électronique.  En automatisant les transactions, les entreprises gagnent du temps et réduisent considérablement les erreurs liées à un traitement manuel. Les transactions EDI doivent être fluides, fiables et sécurisées. Faire appel à un partenaire EDI permet de garantir le respect de ces prérequis. En effet, le partenaire EDI apporte :

La Conformité

L’EDI est une solution d’échange de données normées. Pour mettre en œuvre l’EDI de manière fiable, il est impératif de se conformer aux normes EDI comme EDIFACT.

Le partenaire EDI, répondant à cette exigence de conformité, va permettre aux différentes standards EDI et réseaux EDI d’être interopérables entre eux. Le partenaire est référencé auprès d’organismes tels que GS1 ou Galia. Les partenaires EDI proposant des services pour les déclarations fiscales et sociales sont agréés auprès des administrations concernées. 

L’Expertise Métier

Un partenaire EDI se doit de connaitre les règles métiers et les réglementations commerciales et financières. Il est maître d’œuvre pour déployer un projet EDI en entreprise.

Certains prestataires de services EDI sont aussi spécialisés dans des domaines d’activités spécifiques, tels que l’Automobile, le Transport, la Logistique. Ils apportent aux entreprises leur expertise et expérience métier. 

L’Agilité

Dans les pratiques commerciales, il y a régulièrement de nouvelles données qui doivent être échangées entre partenaires commerciaux. De ce fait, les messages EDI doivent être adaptés. La réglementation peut également évoluer et de nouvelles obligations réglementaires doivent alors être appliquées. Cela a par exemple été le cas avec le passage à la facture électronique pour tous.

Le partenaire EDI prend en charge toutes les évolutions requises lors des mises à jour évolutives. Les entreprises peuvent ainsi continuer à s’échanger des messages EDI conformes aux normes, réglementations et pratiques commerciales en vigueur sans rupture de service. 

L’adaptabilité

Le prestataire EDI permet à l’entreprise de s’adapter rapidement à la demande de ses partenaires commerciaux : nouveau partenaire commercial, nouveau message ou modification de message. Il assure la mise en place de tout nouvel Interchange EDI et procède aux tests de fonctionnement.

Le prestataire EDI propose différentes solutions techniques et offre la possibilité de migrer de l’une à l’autre selon l’évolution des besoins de l’entreprise. Une entreprise qui voit son volume de messages augmenter pourra par exemple passer d’un WEBEDI à un EDI SaaS ou On Premise en intégrant l’EDI à l‘ERP de l’entreprise. 

Le Service

Last but not least, dernier mais pas des moindres avantages de passer par un partenaire EDI : la qualité de service auquel le partenaire s’engage contractuellement. Tout contrat passé avec un partenaire EDI doit en effet mentionner un niveau de SLA (Service Level Agreement). 

Avec un partenaire EDI, l’entreprise aura ainsi la possibilité d’opter pour un niveau de support correspondant à son activité et de le contractualiser. Les différents niveaux de service sont par exemple :

  • Les horaires d’accès au support : ceux-ci peuvent aller jusqu’à 7 jours / 7 et 24 heures / 24 pour les activités de nuit ou à l’international. Cela est fréquent dans les métiers du transport et de la logistique.
  • Le taux de disponibilité de la plateforme EDI, c’est à dire, le pourcentage de temps pendant lequel l’infrastructure est opérationnelle.
  • Le temps maximal de résolution des incidents.

Expert des échanges de flux de données depuis plus de 30 ans, Tenor vous accompagne dans vos projets d’EDI, d’EAI et de facturation électronique. Contactez nos experts et lancez votre projet.

Quels avantages tirer de l’automatisation du cycle Order-To-Cash ?

« Vendre », « Livrer », « Etre payé » est le quotidien de toute entreprise. Ces actions menées à bien, fournissent à l’entreprise les ressources de cash nécessaires pour payer ses fournisseurs, rémunérer son personnel, verser des dividendes à ses propriétaires, investir dans son développement. L’enchaînement de ces actions est désigné sous le nom de cycle Order-To-Cash, de la commande à l’encaissement.

Voyons comment la transformation numérique du cycle Order-To-Cash permet à l’entreprise de mieux servir ses clients en gagnant plus.

Qu’est-ce que le cycle Order-To-Cash ou O2C ?

Le cycle ou processus Order-To-Cash inclus le traitement des commandes et les opérations en amont et en aval. L’Order-To-Cash ou O2C couvre l’intégralité des opérations qui vont de la proposition commerciale ou devis à la réception du paiement par le client.

Selon le type de clientèle : BtoC ou BtoB, la nature du bien ou du service commandé, un simple objet à livrer, une commande à préparer, un bien qui nécessite une mise en production, une prestation à planifier, etc… Les opérations entre la rédaction du bon de commande et l’encaissement du règlement seront plus ou moins nombreuses et différentes selon les métiers, mais les étapes du cycle O2C restent identiques pour tous.

Ce que recouvrent les différentes étapes du cycle Order-To-Cash

Le cycle Order-To-Cash se divise en cinq étapes. A chaque étape succession d’actions, de contrôles valident le passage à l’étape suivante. Le fil conducteur est la transformation du portefeuille de commandes clients en cash.

La commande

Le cycle O2C débute en amont de la signature de la commande. L’objectif est de valider la rédaction du bon de commande en interne avant l’envoi au client. Afin de garantir que l’engagement des parties, fournisseur et client, à livrer et à payer, puisse être respecté.

Pour cela le bon de commande doit faire référence soit à un tarif, un devis, une proposition commerciale.

Les conditions générales de ventes doivent être portées à la connaissance du client et s’il y des conditions particulières que ces dernières soient préalablement validées par le service juridique. S’il a y une date prévisionnelle de livraison que celle-ci soit bien validée par les services concernés, achat, production, livraison.

La commande

Le cycle O2C débute en amont de la signature de la commande. L’objectif est de valider la rédaction du bon de commande en interne avant l’envoi au client. Afin de garantir que l’engagement des parties, fournisseur et client, à livrer et à payer, puisse être respecté.

Pour cela le bon de commande doit faire référence soit à un tarif, un devis, une proposition commerciale.

Les conditions générales de ventes doivent être portées à la connaissance du client et s’il y des conditions particulières que ces dernières soient préalablement validées par le service juridique. S’il a y une date prévisionnelle de livraison que celle-ci soit bien validée par les services concernés, achat, production, livraison.

Le traitement de la commande

A la réception de la commande, les contrôles portent sur :

  • La commande reçue est bien identique à la commande envoyée, sans ratures ou mentions ajoutées par le client,
  • L’identité et le crédit du client qui sont systématiquement vérifiés,
  • Si un acompte est demandé que celui soit bien joint à la commande.

Dès lors les opérations de préparation de la commande peuvent débuter. Cela peut être une simple expédition de marchandise, une mise en production industrielle, un planning de prise de rendez-vous d’intervenants. Avec des achats auprès de fournisseurs et de commandes de sous-traitance.

La livraison

Si la livraison nécessite un transporteur, la réservation du transport doit être anticipé pour la date de livraison prévue. La livraison est constatée par une preuve de livraison : bon de livraison signé ou émargé, signature d’un PV de réception.

La livraison marque aussi le début d’une période de garantie, les services après-vente et maintenance doivent être informés.

La facturation

A compter de juillet 2024 la facturation électronique ou e-invoicing devient progressivement obligatoire pour l’ensemble du BtoB domestique. L’émission de la facture à réception des pièces justifiant la livraison s’effectuera via la connexion à une Plateforme de Dématérialisation Partenaire, PDP. L’entreprise pourra dès lors suivre en temps réel et le traitement de la facture par le client. Le client mettant à jour selon l’obligation de  e-reporting le statut de la facture : reçue, approuvée, mise en paiement, litige.

Le règlement

A cette dernière étape du cycle il est nécessaire de réconcilier les montants réglés par le client aux montants des factures dues. En rattachant un règlement à une ou plusieurs factures cela permet d’imputer le montant à une commande.

Les factures en retard de règlement doivent être identifiées pour la gestion des relances puis une mise en recouvrement si la facture reste impayée.

Quels sont les enjeux du Order-To-Cash ?

Le processus Order-To-Cash répond à quatre enjeux de la gestion des commandes :

  1. La qualité : la facturation et la livraison doivent être conformes à la commande,
  2. Les délais : la commande doit être livrée dans les délais prévus,
  3. Les coûts : les coûts de traitement des commandes, et la gestion d’erreurs ne doivent pas diminuer la marge par commande,
  4. La conformité réglementaire : tous les documents commerciaux échangés avec le client ayant une valeur juridique. Il est nécessaire de veiller à leur conformité réglementaire.

L’automatisation du cycle Order-To-Cash

L’automatisation du cycle Order-To-Cash est un projet transerve qui nécessite la mise en œuvre de différents moyens et solutions informatiques. Moyens qui permettent de centraliser l’information, de la contrôler, de la partager entre les différentes solutions logicielles de l’entreprise.

La dématérialisation des documents

Tout d’abord la dématérialisation de l’ensemble des documents commerciaux et comptables.

Bons de commande, Bons de livraison, Courriers, Factures, Preuves de livraison, etc…

L’ensemble des documents doivent conserver dans une GED pour un accès facile par tous. Et liés avec les applications de l’entreprises : CRM, ERP, Comptabilité.

Les workflows entre services

Les workflows font permettre de créer des circuits de validations entre services. Ils permettent de fluidifier la circulation de l’information entre les différents services de l’entreprise. Tels : la réception de la commande donne la mise en préparation, la livraison déclenche la facturation.

La gestion de données de référence

Une gestion des données de références de l’entreprise doit être mise en place. Cela permet de garantir que toutes les solutions logicielles de l’entreprise partagent les mêmes données. La qualité des données lors de la mise en place d’automatisme est primordiale, à défaut les erreurs dues à des données erronées ne permettent pas d’optimiser les automatismes.

Les solutions d’intégration de données entre applications métiers

Pour une automatisation des échanges inter-applicatifs des solutions d’intégration de données comme des EAI, Enterprise Application Integration, permettent de connecter les applications métiers (CRM, ERP, Gestion de Production, Comptabilité) de l’entreprises entre-elles. De partager les mêmes données de références.

Le portail client, la signature électronique

Lorsqu’un portail est mis en place, il permet d’échanger avec le client. De faciliter les prises de rendez-vous pour des livraisons ou des interventions. De pousser des documents. De même les solutions de signatures électroniques sécurisent la signature des contrats et des commandes.

5 raisons d’automatiser le cycle Order-To-Cash

La qualité des commandes clients

En débutant le cycle Order-To-Cash à la rédaction du bon de commande initial, les risques d’erreurs et non-conformité de la commande. Les délais de prise en compte de la commande signée sont plus rapides, le détail de la commande ayant été préalablement validé en interne.

La rationalisation des opérations des processus opérationnels et réduction de coûts

La suppression des tâches manuelles de ressaisie, de validation permettent de gagner du temps par commande, d’augmenter la capacité de traitement de commandes dans des délais plus court. Cela contribue à une réduction des délais entre la prise de commande, la livraison et la facturation. Cette accélération se traduit par une réduction du besoin en fonds de roulement, BFR.

La traçabilité des opérations,

La mise en place de workflows de validation et de la dématérialisation des documents et leur archivage dans une GED garantissent la traçabilité des opérations. Pour une commande, pour un client l’ensemble de l’historique sera immédiatement accessible.

 

La conformité à la réglementation

Avec la traçabilité des opérations pour chacune des commandes reçues, livrées et facturées, l’archivage des documents bon de commande, bon de livraison dans une GED. La piste d’audit fiable ou PAF pour toute facture émise est d’ores et déjà établie.

 

L’amélioration de la relation avec les partenaires commerciaux

L’automatisme du cycle Order-To-Cash permet aux entreprises de dégager plus de temps à la relation client. Mais aussi la qualité des documents envoyés, la réduction des délais entre toutes les étapes de commandes, livraison, facturation contribue à rendre l’expérience client meilleure. Et aussi améliore l’image de l’entreprise auprès de ceux-ci.

Expert des échanges de flux de données depuis plus de 30 ans, Tenor vous accompagne dans vos projets d’EDI, d’EAI et de facturation électronique. Contactez nos experts et lancez votre projet.

Comment l’EDI Mobile améliore l’efficacité des processus logistiques ?

Les systèmes d’EDI Mobile synchronisent les données mobiles avec les données métiers de l’entreprise. La clé du succès des solutions mobiles en entreprise, réside en leur capacité de communiquer avec les applications métiers. Les utilisateurs d’applications mobiles EDI, disposent en temps réel d’informations à jour, et gagnent en réactivité et productivité.

Découvrons l’EDI Mobile, ce qu’il est à l’EDI Classique. Comment le secteur de la logistique gagne en efficacité en déployant des solutions EDI Mobile.

Qu’est-ce que l’EDI Mobile ?

Une solution EDI Mobile permet à des applications mobiles de travailler avec des données EDI.

L’EDI Mobile bénéficie des nouvelles générations de mobiles et des réseaux 4G et 5G

Jusqu’alors les terminaux mobiles restaient peu ergonomiques, pénalisés par la taille de leur écran. Les réseaux 4G et 5G réduisent les temps de latence. De fait les applications mobiles se limitaient à des actions basiques, des validations, des scans de codes à barre. Et les échanges de données s’exécutaient en mode batch lorsque le terminal mobile se connecter au réseau de l’entreprise.

Avec la taille croissante des écrans mobiles, devenus tactiles pour la plupart ; avec le déploiement du réseau 4G et aujourd’hui 5G ; l’usage des terminaux mobiles devient plus fluide et confortable.

Il est maintenant possible d’installer et d’utiliser des applications fonctionnellement riches avec des écrans claires et lisibles. Apportant plus d’informations à leurs utilisateurs. Et fonctionnant en mode online, en tout lieu.

L’environnement technique permettant des applications mobiles professionnelles et connectées répond aux exigences techniques de communication de l‘EDI. Les solutions EDI Mobile peuvent être opérationnelles.

Comment l’EDI Mobile fonctionne ?

L’EDI Mobile consiste à l’échange de données informatisé entre les applications du SI de l’entreprise et les applications mobiles.

Alors que l’EDI Classique permet aux entreprises d’échanger entres elles des documents commerciaux. L’EDI Mobile permet :

  • Aux applications mobiles de recevoir, consulter, envoyer des données EDI,
  • De synchroniser des données entre les applications métiers et les applications mobiles.
EDI Mobile

Illustrons par deux exemples :

  • Sur la zone de picking, le scan des numéros SSCC (Serial Shipping Container Number) des palettes d’une commande permet de mettre à jour l’allotissement de la commande.
  • Sur le quai de livraison, l’émargement de la preuve de livraison sur le terminal mobile du livreur peut ainsi déclencher en quelques instants le processus de facturation de la commande.

EDI Mobile et Logistique

Le secteur de la Logistique est le plus à même à déployer des solutions EDI Mobile et à en tirer le plus d’avantages.

EDI au cœur de la SupplyChain

Depuis près de 30 ans l’EDI est au cœur de la transformation digitale de la SupplyChain. L’EDI interconnecte déjà tous les acteurs de la chaîne logistique : industriels, transporteurs, logisticiens, douanes, distributeurs, …

Un flux EDI accompagne chaque mouvement physique ou financier. L’EDI permet de commander, tracer, localiser, livrer, facturer, payer.

L’EDI Mobile apporte une visibilité en temps réel des flux physiques et d’informations

Jusqu’alors l’EDI permet de connecter les Systèmes d’Information des différents acteurs de la chaine logistique, soit de connecter les applications BackOffice.

L’EDI Mobile permet d’étendre les connexions EDI de bout en bout de la chaîne logistique. Jusqu’aux opérationnels en bout de chaine, soit aux : Caristes, Préparateurs de commandes, Livreurs, Réceptionnaires.

La dotation en équipements mobiles des personnels des plateformes logiques, ou en charge des livraisons, rend possible la digitalisation des processus de logistiques. L’utilisateur des équipements mobiles connectés à une solution EDI Mobile permet de gagner en réactivité, productivité, traçabilité.

Les scans de codes à barres, EAN, SSCC, permet les mises à jour d’inventaires, permet la préparation des commandes, permet les contrôles de livraison. Les gains sont la suppression des papiers, des scans de documents papiers, donc moins d’erreurs et une remontée des informations dans les applications de BackOffice de données mises à jour.

La traçabilité est sécurisée et renforcée, les scans de numéros de lots évitent toute erreur. Et aussi, il devient aisé de compléter les informations de traçabilité avec un relevé de température thermique, un degré d’hydrométrie pour les produits soumis à des conditions de stockage.

A la livraison, les fonctionnalités de signature tactile permettent de joindre à un bon de livraison, l’émargement du destinataire. Dans le cas d’un litige des photos peuvent être jointes.

Les formulaires de saisie des applications mobiles permettent des mises à jour en temps réel de données métiers, un nombre de colis, une quantité, un changement de référence produit.

Des notifications s’affichent sur les écrans des terminaux portables des utilisateurs pour les informer d’événements tels une nouvelle commande à préparer, une modification de commande. Le Préparateur de commande reçoit le message HANMOV, sur son terminal, qui lui indique une tâche à effectuer.

Les validations effectuées sur les terminaux mobiles, déclenchent l’envoi de messages EDI :

  • La commande prête et scannée lors du chargement dans le camion, l’envoi d’un DESADV, Avis d’expédition, au destinataire,
  • A la validation d’un état de stock, un message INVPRT, état d’inventaire, est envoyé au propriétaire du stock,

Retrouver les différents messages EDI utilisés en transport et logistique.

Le futur de l’EDI Mobile : le nomadisme numérique et la SupplyChain 4.0

L’EDI Mobile est à ses débuts, deux évolutions majeures pousse au déploiement de solutions d’EDI Mobile.

Le nomadisme numérique

L’usage de terminaux mobiles, smartphones, tablettes, en télétravail et en déplacement professionnel requiert une connexion à un EDI Mobile pour des opérations portant sur la logistique : consultation d’inventaires, validation de commande, mise en facturation, etc…

La SupplyChain 4.0

Les applications mobiles devront dialoguer via internet avec un nombre important de plateformes. Des plateformes d’internet des objets, des Webservices. Cette hétérogénéité des systèmes et des langages nécessite des solutions d’échanges indépendantes des systèmes au risque d’une fragmentation des données et l’émergence de silos.

L’EDI est un vecteur neutre pour le transport d’informations. Sa nature est de transmettre par voie électronique des données structurées selon des messages normés. En restant indépendant des langages, des systèmes d’exploitation de chacun.

Ainsi une solution EDI Mobile est une méthode sûre et éprouvée d’assurer le transport de l’information dans une SupplyChain 4.0.

Tenor vous accompagne dans la mise en œuvre de vos EDI, découvrez nos solutions EDI et contactez nos experts pour lancer votre projet dès aujourd’hui.

ORDER-X : Mise en place d’une norme commune pour les commandes électroniques

Order-X est un accélérateur pour le passage à la commande électronique. En effet, la généralisation du traitement électronique des commandes entre entreprises passe par la mise en place d’une norme commune. Une norme simple, accessible par toutes les entreprises de la plus petite à la plus grande, c’est l’objectif de la norme Order-X.

Dans cet article découvrez la norme Order-X. Quelles sont les modalités de sa mise en œuvre ? Comment Order-X est compatible avec les standards EDIFACT, UBL ? Quels sont ses atouts pour devenir une norme universelle ?

La norme Order-X

Order-X est une norme développée conjointement par le FNFE-MPE (Forum National de la Facture Electronique et des Marchés Publics Electroniques) et le FeRD (Forum elektronische Rechnung Deutschland).

Order-X est construit sur le même modèle que les factures électroniques Factur-X. Soit un modèle de commande électronique dans un format hydride, décliné en différents profils de données.

Un message électronique lu par l’homme et la machine

Order-X est un format hybride ou mixte. C’est-à-dire c’est un fichier numérique lisible indifféremment par l’homme et par la machine.

Order-X
Logo Order-X

Une commande Order-X est représentée par :

Un fichier PDF

Le fichier au format PDF/A3 est la représentation visuelle de la commande. Le format A3 lui permet d’encapsuler des fichiers.

Un fichier XML

Le fichier XML incorporé dans le PDF contient les données de la commande sous forme structurés selon les spécifications de SCRDM (Supply Chain Reference Data Model) rédigé par UN/CEFACT.

Ainsi la commande Order-X reçu par voie électronique peut être traitée soit manuellement par ressaisie des informations du PDF. Soit traitée automatiquement par intégration des données contenues dans le XML.

Trois profils de données pour tous les cas métiers

Une hiérarchie de trois profils de données permet de couvrir les besoins des entreprises des plus élémentaires aux plus complexes. Ces trois profils sont en cohérence avec les profils de Factur-X.

Le profil BASIC

BASIC est destiné aux chaines d’approvisionnement simples. Il répond à un processus de commande standard à livraison unique, contient toutes les informations de base pour automatiser le traitement d’une commande :

  • Au niveau de l’entête : Date, Références Acheteur, Destinataire, Adresses, Identifiants SIREN/SIRET, TVA,
  • Au niveau de la ligne : Référence produit, Quantité, Prix unitaire, Total de ligne, Message pour un produit de substitution, une quantité partielle,
  • Au niveau du pied : Date de livraison ou d’enlèvement, Conditions de paiement, Totaux.

Le profil COMFORT

COMFORT complète le profil BASIC permettant des livraisons multiples avec des informations supplémentaires :

  • Au niveau de l’entête : Demandeur, Acheteur, Facturé,
  • Au niveau de la ligne : Référence de devis, Prix brut, Remise, Dates de livraison, Code TVA
  • Au niveau du pied : Conditions de livraison, Frais et Indemnités, Moyens de paiements, Codes TVA
  • Contenant des informations sur la TVA.

Le profil de données COMFORT de Order-X est conforme au modèle de données sémantique EN 16931 comme pour Factur-X COMFORT.

Le profil EXTENDED

EXTENDED permet de prendre en compte des processus logistiques complexes : plusieurs lieux de livraison ou d’enlèvement, des conditions d’allotissement ou d’entreposage particulières par produits, des quantités minimales et maximales, la répartition de la TVA …

EXTENDED est équivalent au profil COMFORT avec des zones de données supplémentaires à l’initiatif des partenaires commerciaux pour répondre des besoins logistiques spécifiques.

La mise en œuvre

Comme pour Factur-X, la mise en œuvre de la commande électronique ou e-ordering se fait à l’initiative de l’émetteur de la commande.

La génération des fichiers

Pour créer une commande électronique au format Order-X, il n’est pas nécessaire de changer d’ERP. Il suffit de continuer à imprimer les commandes achats dans un format PDF.

Le fichier PDF est converti en PDF/A3, dans lequel est intégré un XML nommé order-x.xml. Le XML contient l’ensemble des données attendues selon le profil BASIC, COMFORT ou EXTENDED.

Pour des fournisseurs acceptant des commandes dans des formats structurés autres que XML il est également possible d’intégrer au PDF/A3 :

  • Un fichier order-xedifact.edi pour une représentation au format EDIFACT de la commande,
  • Un fichier order-xubl.xml pour une représentation au format UBL de la commande.
Order-X Tenor, génération de fichiers

Les trois types de messages Order-X pour automatiser le processus de commande

Pour couvrir toutes les étapes d’un processus de commande, le format Order-X propose trois messages :

Le message ORDER

Il s’agit de la commande initiale de l’acheteur au vendeur.

Le message ORDER_RESPONSE

Message du vendeur à l’acheteur dans lequel le vendeur peut :

  • Accepter la commande,
  • Refuser la commande,
  • Proposer des amendements à la commande initiale y compris le remplacement par le produit de substitution.

Le message ORDER_CHANGE

Message de modification de la commande initiale émis par l’acheteur au fournisseur. Par ce message l’acheteur peut :

  • Accepter les modifications proposées,
  • Refuser les modifications proposées,
  • Annuler la commande.

Un message ORDER_CHANGE peut être émis avant réception d’un message ORDER_RESPONSE pour modifier la commande initiale. Plusieurs messages ORDER_CHANGE peuvent être échangés à la suite d’un ORDER.

Order-X - Messsage Order change | Tenor

La documentation

Comme pour Factur-X afin de rendre la norme Order-X accessible à toutes les entreprises. Les documentions et spécifications techniques sont publiques et disponibles sur le site du FNFE-MPE.

Pourquoi Order-X s’impose comme norme commune ?

Le format Order-X possède de nombreux atouts pour permettre aux petites et moyennes entreprises d’envoyer leurs commandes par voie électronique.

Order-X répond à trois exigences pour devenir une norme commune

Une exigence métier

Order-X est basé sur le modèle de données du SCRDM (Supply Chain Reference Data Model) rédigé par UN/CEFACT. Cela permet des échanges commerciaux transfrontières et intersectoriels. Les données d’une commande électronique au format Order-X seront toujours lisibles et interprétables.

Une exigence d’interopérabilité

Le format hybride avec un PDF/A3 permet d’inclure dans le message commande des représentations structurées de la commande en format EDIFACT, UBL. Cela permet d’envoyer des commandes Order-X via des réseaux EDI.

Une exigence d’accessibilité

Et enfin, et ce n’est le moindre des atouts de Order-X :

  • Order-X simplifie l’adoption de la commande électronique auprès des petites et moyennes entreprises,
  • Quand le vendeur impose des commandes électroniques auprès de ses clients, Orderr-X est une solution simple pour satisfaire à la demande,
  • Quand l’acheteur envoie des commandes Order-X, le destinataire n’est pas obligé d’avoir un équipement spécifique pour lire la commande, c’est le point fort d’un format hybride.

Order-X et Factur-X numérisent les échanges interentreprises

Avec le passage à l’obligation de la facture électronique pour toutes les entreprises à compter du 1er juillet 2024, Factur-X est en passe de s’imposer comme norme de la facture électronique entre entreprises. Avec Order-X les mêmes principes de fonctionnement que Factur-X sont répliqués pour envoyer des commandes fournisseurs par voie électronique.

Bien entendu Tenor vous propose des solutions EDI compatibles avec la norme Order-X. Elles permettent l’envoie automatisé de vos commandes directement depuis votre ERP. Contactez nos équipes pour valider votre besoin et lancer votre projet dès aujourd’hui!

Quels types de tests pour valider une plateforme EDI ?

Dans un système EDI, Echange de Données Informatisé, l’élément central est la plateforme EDI. La plateforme EDI doit toujours être opérationnelle et performante. Des bugs, des dysfonctionnements ont des impacts considérables et peuvent entrainer des pertes de chiffres d’affaires et des pénalités.

Seuls des tests permettent de valider le bon fonctionnement d’une plateforme EDI en toutes circonstances.

Dans cet article découvrons les différents types de tests utilisés pour valider une plateforme EDI.

Qu’est-ce qu’une plateforme EDI ?

Une plateforme EDI est une infrastructure composée de matériels, de logiciels proposant des services qui prennent en charge les échanges EDI d’une organisation.

Les fonctions d’une plateforme EDI

Une plateforme EDI doit permettre d’envoyer et de recevoir des messages EDI entre des applications métiers implantées sur des Systèmes Informatiques distincts.

La plateforme EDI doit :

  • Etre connectée avec le SI de l’entreprise et ses applications,
  • Traduire les documents commerciaux en messages EDI normés,
  • Valider la conformité des messages EDI,
  • Envoyer les messages EDI aux plateformes EDI de leurs destinataires,
  • Réceptionner des messages EDI, les traduire et les router vers les applications destinatrices.

Les modalités de mise en œuvre

La mise en œuvre d’une plateforme EDI en entreprise se fait de façon agile par différentes étapes :

  • Préparation des données internes : codifications communes en partenaires EDI, identifiants EDI des partenaires,
  • Réalisation des mapping : table de correspondance entre la structure des messages EDI et les documents émis ou reçus,
  • Paramétrage des communications entre les applications et le serveur EDI,
  • Tests avec les partenaires EDI de l’entreprise.

Tester une plateforme EDI

Une plateforme EDI est un système informatique qui comme tout système informatique doit être r tester avec sa mise en production et lors de changements techniques.

Quand tester une plateforme EDI

Une plateforme EDI est testée en différentes circonstances.

Avant sa mise en production

Pour valider :

  • Le fonctionnel, que la plateforme rend bien les services attendus,
  • Que la plateforme assure la montée en charge pour répondre aux pointes d’activités journalières ou saisonnières,
  • Qu’elle est performante, les messages sont délivrés dans les délais attendus,
  • Que la plateforme est bien sécurisée.

Lors de différents évènements

  • Modifications portant sur la plateforme :
    • Changement de l’environnement matériel (serveur, routeur, …)
  • Modifications d’applications métiers :
    • Migration d’une application métier,
    • Ajout d’une nouvelle application : ERP, TMS, WMS,
    • Changement de règles métiers dans une application,
  • Changement dans les règles de communication :
    • Nouveau certificat,
    • Nouvelle adresse de serveur,
    • Mise à jour d’un firewall,
  • Changements dans un mapping,
  • Ajout de nouveaux partenaires EDI.

Lors d’audits réguliers

Pour vérifier que la plateforme EDI fonctionne toujours correctement, tout particulièrement dans des situations critiques, et qu’aucune dégradation de service n’est constatée il faudra réaliser des tests de :

  • performance,
  • montée en charge,
  • sécurité.

Les différents tests

Différents types de tests sont effectués selon le nature des modifications impactant la plateforme EDI.

Des tests unitaires

Un test unitaire permet de vérifier qu’une fonctionnalité spécifique fonctionne comme prévu. Il s’agit de tester en particulier un changement de mapping, un nouveau message, une nouvelle règle métier.

Des tests de plateformes

Un test de plateforme permet de vérifier que la plateforme fonctionne correctement avec des flux de données en entrée et en sortie du réseau. Les tests de plateforme sont utilisés pour contrôler la montée en charge, la performance et la sécurité.

Des tests de bout en bout

Un test de bout en bout ou E2E (End to End) permet de vérifier que la plateforme fonctionne correctement entre l’application émettrice et l’application destinataire. Que la facture émise est bien arrivée dans le système comptable du destinataire.

Lors d’ajout d’un nouveau partenaire EDI, des tests de bout en bout, selon des scénarios préalablement établis sont obligatoires. Les messages « test » au format EDIFACT sont identifiés par le code test 1 dans le segment UNB.

Plateforme EDI - Tenor

Tous les tests sont pratiqués dans des environnements dédiés. Lors d’une phase de test il faut vérifier :

La validation

La validation permet de vérifier que les modifications effectuées apportent bien les changements attendus. Le testeur devra utiliser des scénarios de tests qui prennent en compte les différentes valeurs, des valeurs erronées, des cas limites.

La non-régression

La non-régression permet de vérifier l’absence d’effets de bord à la suite de modifications de la plateforme EDI ou à des changements dans son environnement.

  • Lors de la modification d’un message EDI, d’un mapping, il est nécessaire de contrôler que les différents flux qui les utilisent fonctionnent toujours correctement.
  • Lors d’un changement sur la plateforme EDI (changement de serveur, migration du traducteur, nouveau routeur, …) que les performances, la montée en charge et la sécurité ne sont pas impactées.

Des niveaux de tests différents selon le type de plateforme

Les entreprises utilisent différents types de plateformes EDI. Les niveaux de tests que mettent en œuvre les entreprises et leurs prestaires EDI sont différents selon le type d’EDI.

 Test métiersTest d’intégrationTest de la plateforme
EDI sur siteRecette des messages envoyés et reçusCommunication avec les applications du SIPerformance, Sécurité, Montée en charge
EDI hébergé ou SaaSRecette des messages envoyés et reçusCommunication avec les applications du SISous la responsabilité du prestataire EDI
WebEDIRecette des messages envoyés et reçusUn WebEDI n’est pas intégré au SI de l’entrepriseSous la responsabilité du prestataire EDI

Les gains de tester régulièrement sa plateforme EDI

Lorsque l’entreprise choisit l’EDI c’est : acquérir de nouveaux clients, gagner en productivité et en efficacité, sécuriser ses échanges commerciaux et financiers. Cela n’est possible et durable qu’avec une plateforme EDI toujours opérationnelle, performante et sécurisée.

Tester sa plateforme EDI est donc primordiale. En conséquence c’est systématiquement lors d’upgrade matériel, lors d’évolutions fonctionnelles et lors de migrations d’applications métiers. Mais également lors d’ajouts de partenaires EDI, par exemple. Régulièrement pour contrôler l’absence de dégradations de la performance, de la montée en charge, de la sécurité.

De fait, une stratégie de tests doit être définie conjointement entre l’entreprise et son prestataire EDI. Pour prévenir toutes sortes de dysfonctionnements et garantir un taux de service élevé des échanges EDI avec l’ensemble de ses partenaires EDI.

Tenor accompagne ses clients et leurs partenaires lors de la mise en œuvre de l’EDI. En effet que ce soit la validation EDI des sous-traitants ou Onboarding fournisseurs, comme la mise en œuvre d’un WebEDI les tests de validation EDI sont compris dans nos offres EDI. Contactez nos experts pour calculer le coût de l’EDI et lancer votre projet dès aujourd’hui.

AS4, quel intérêt pour les échanges EDI?

AS4 est un protocole d’échange de message. Il vient dans la continuité de AS2. La nature et l’intensité des échanges électroniques entre entreprises augmentent très rapidement. Pour toujours garantir la nécessité de sécurité et d’interopérabilité entre Système d’Information les normes de communication évoluent.

AS4 est le dernier de la série des protocoles AS, Applicability Statement. Sa promesse est d’être une norme ouverte pour des échanges sécurisés interentreprises. Et de prendre en compte les architectures orientées service.

Dans cet article découvrons ce qu’est le protocole AS4, son fonctionnement. Et les bénéfices qu’il apporte au déploiement de projets EDI.

Le protocole AS4

Les protocoles AS, Applicability Statement, ont été développés pour le transport de données sur internet. Ils répondent aux exigences de fiabilité et de sécurité des entreprises.

Les protocoles AS

Les différents protocoles AS1, AS2, AS3, répondent chacun à des besoins et des usages des entreprises pour les transferts de données et de documents. Ils privilégient la sécurité et la fiabilité de la transmission des messages. Ils s’appuient sur les différentes normes de transfert de données utilisées sur les réseaux TCP/IP et internet.

AS1 – SMTP

AS1 développé au début des années 90 est un protocole de messagerie SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) qui permet l’envoi de fichiers en pièce jointe. Les fichiers peuvent être signés et cryptés. Un NDM, Notification de Disposition de Message, peut être retourné à l’expéditeur.

AS2 – HTTP – EDIINIT

AS2 créé en 2002 par l’IETF (Internet Engineering Task Force). Il est basé sur HTTP (Hypertext Transfer Protocol). Ce protocole permet de transporter des données structurées point à point sur le réseau internet entre un serveur et un client. AS2 a permis de passer de l’EDI à l’EDIINT, c’est à dire au transport de messages EDI sur le réseau internet. Et de s’émanciper des réseaux VAN ou RVA trop souvent coûteux pour les petites et moyennes entreprises.

AS3 – FTP

AS3 est une évolution d’AS2 basée sur FTP (File Transfer Protocol). Pour les entreprises, AS3 permet de sécuriser les transferts de fichiers via FTP. AS3 est utilisé par les solutions MFT. AS3 est aussi push-pull c’est-à-dire qu’il ne nécessite pas une connexion permanente contrairement à AS2.

AS4 = AS2 + Web Services + XML

Défini comme norme ouverte en 2013, AS4 a été développé par OASIS (organisation pour l’avancement des normes d’information structurée). L’objectif principal de cette nouvelle norme est d’améliorer l’interopérabilité des Systèmes d’Information des entreprises. Quelle que soit leur architecture SaaS, Hybride, On Premise. Et quelles que soient leurs logiciels utilisés.

Les caractéristiques de AS4 :

  • C’est un sur-ensemble de AS2, c’est à dire qui permet de s’adresser à des partenaires AS2 et AS4,
  • Basé sur les technologies SOAP (Simple Object Access Protocol) et WSDL (Web Services Description Language) pour une intégration interne,
  • De s’appuyer sur le protocole HTTP pour les transferts de données,
  • Echanger tout type de documents commerciaux : EDI, ebXML, gzip, …
  • Utiliser WS-Security pour une sécurité renforcée et le chiffrage des documents envoyés,
  • Sécuriser les transferts de données entre des solutions logiciels SAAS, implantées dans le cloud,
  • De rendre accessibles les échanges EDI à toutes les entreprises petites et moyennes via des Web Services.

Mode de fonctionnement

AS4 fonctionnement

L’émetteur et le récepteur utilise un MSH (Messaging Services Handler) ou gestionnaire de services de messagerie conforme aux spécifications AS4. Les MSH communiquent avec les applications métiers internes.

AS4, la structure du message

AS4 Structure de messages

Des avantages pour l’automatisation des échanges B2B

Pour les échanges de documents et d’informations commerciales entre entreprises, le protocole AS4 devient la norme.

Les principales raisons d’utiliser AS :

  • Simplification de l’intégration avec les logiciels métiers en utilisant des Web Services et des API,
  • Un haut niveau de sécurité,
  • Prise en charge de la norme ebXML,
  • Meilleure traçabilité des communications, permet d’être sûr que le destinataire a lu le message,
  • Pas de remise en cause des investissements effectués sur AS2.

AS4 est tout aussi parfaitement adapté pour les échanges de données et de documents entre les différentes plateformes d’applications SaaS. Il permet d’obtenir une interopérabilité entre les différents « Cloud ».

Le réseau PEPPOL qui rend AS4 obligatoire pour ses points d’accès, démontre les qualités de AS4 pour les échanges commerciaux et financiers. Pour de mêmes raisons de sécurité et aussi de souplesses d’utilisation et d’interaction entre applications métiers distinctes AS4 est adopté par de nombreux groupements professionnels dans les secteurs du transport et de l’énergie tels IATA (International Air Transport Association et ENSOG (réseau Européen des Gestionnaires de Réseau de Transport de Gaz)

Pourquoi choisir AS4 pour un projet EDI ?

Comme pour AS2, AS4 permet d’établir une connexion point à point pour le transfert de données. AS4 garantit la non-répudiation, l’authentification et l’identification de chaque partie.

Pour un projet EDI choisir AS4 de préférence à AS2 présente trois avantages pour les entreprises.

AS4 est un sur-ensemble de AS2

C’est-à-dire que la plateforme AS4 permet d’adresser des destinataires AS2. Vous n’imposez à vos partenaires EDIINT AS2 aucune migration vers AS4.

Un protocole plus moderne que AS2

Soit de bénéficier de nouvelles fonctionnalités non disponibles avec AS2 :

  • De la norme WS-Security pour la sécurité des échanges,
  • D’accusés de réception avec une signature numérique,
  • Du push et du pull, qui évitent que les destinataires soient toujours connectés pour être à l’écoute de messages à recevoir.

Un réseau de partenaires EDI plus dense

Ce protocole est plus simple et moins couteux à implémenter que AS2 dans les entreprises. En effet la mise en œuvre d’AS4 est plus simple et moins couteuse que la mise en œuvre de AS2. Pour assurer la sécurité les accès AS2 doivent être isolés des systèmes internes avec des firewall ou des DMZ. Et les connexions AS2 doivent être maintenues ouvertes pour réceptionner les messages en l’absence de push-pull.

De fait les petites et moyennes entreprises pourront plus facilement rejoindre votre réseau de partenaires EDI, y compris pour des flux EDI occasionnels.

Ainsi vous pourrez généraliser vos échanges EDI avec l’ensemble de votre écosystème.

AS4 modernise l’EDI

Avec ses capacités de prendre en charge les Web Services et les API, le protocole AS4 adaptent les échanges EDI aux nouvelles technologies orientées service. L’intégration EDI pour les automatismes BtoB, devient plus optimale et permet d’ouvrir de nouveaux canaux. L’implémentation plus simple et moins couteuse permet de convertir à l’EDI de nouveaux partenaires commerciaux.

Depuis plus de 30 ans, Tenor accompagne les partenaires commerciaux dans l’Echange de Données Informatisé . En effet, l’entreprise propose notamment des solutions EDI SaaS, EDI OnPremise et WebEDI. Contactez nos experts pour lancer votre projet EDI dès aujourd’hui.